Cambrioleur...

L'héroïne du jour... avec un manche en bois!

Avez-vous déjà été cambriolé? Et bien parce que maintenant, moi oui!

Un triste sieur est entré par la fenêtre, pour dérober mon ordinateur cette nuit... Cela méritait bien un post, non? 
La pause que je me suis accordée sur le blog durant ce mois de Février étant finie, je me dois d'écrire régulièrement à nouveau. Un petit hommage à cet individu (définition du mot individu+annotations personnelles: membre d'une collectivité ou d'une société humaine: celle des voleurs! ou Personne indéterminée: un voleur!) qui me pousse, pour surmonter son acte, à puiser plus profondément dans mes ressources, me semble être une bonne idée.

 Oh! Ce que vous auriez aimés la scène: 
"Il est aux alentours de deux heures du matin. Comme pour tout humain épuisé, le sommeil est le seul refuge, seulement voilà: Nos oreilles alertes ayant détectés un bruit, nous voilà, raclette à la main, (l'arme la plus efficace et accessible à cette heure là) pyjama old school débraillé, le pas feutré mais avertit, bien décidés à surprendre le bandit et à en découdre; émotifs mais combatifs! (Nous ne sommes pas des mauviettes nous, non, Monsieur! Mais de ceux qui meurent en combattant, oui, même raclette en main.) Mais l'Homme (qui sait si il ne s'agissait pas d'une dame voleuse? N'avons nous pas arraché l'égalité des sexes?) a eu le geste agile dans la fuite, (la raclette, je vous dis!)

La découverte de la fenêtre ouverte, l'exclamation en découvrant le méfait, le parcours de l'appartement raclette en main, (sait-on jamais, hien, si il avait eu une envie pressente: et là, un bon coup de raclette dans le dos, ça lui aurait redressé les idées, ça Monsieur!). Rassurés sur l'absence du malfrat, agir vite, mais pour quoi faire? Former le numéro des pompiers...pour avoir la police, pardis! Ah, l'émotivité alliée à la combativité; c'est tout un poème, je vous le dis!

La suite? Et bien, ce fut un épisode de CSI privé! La venue de deux policiers (la version bruxelloise du bon et du méchant flics) puis LA visite d'une fille du laboratoire de la police. Mais, là, je dois faire une appartée:

 - J'ignorais que dans la vie réelle, les filles du labo de la police n'avait rien à envier aux Catherine Willows et autre Wendy Simms? Grande, des cheveux blonds savamment relevés-attachés, le slim dans des santiags en daim bleu, (qui porte des santiags? Des filles hyper lookées: Lou Doillon et autres mannequins, ET; et, la fille du labo de la police! Même Garance Dorée bave mais se tâte!) la doudoune courte, kaki ET ceinturée (à quoi cela sert d'avoir une taille fine, si sous prétexte qu'il fait froid, cela ne se voit pas?) Bref, une petite leçon de mode et de vie de la part de la bombe qui tombe à pic. J'en oublierais presque que son matériel de prise d'empreintes m'a donné envie de lui dessiner une pochette spéciale, vu que les outils que j'ai vu, ressemblent à ceux que nous utilisons pour nous maquiller...

Vous voyez? Les réflexes reviennent vite. Heureusement que la créativité est dans la tête et dans le cœur, je peux donc refaire ce qui est partit, recommencer mais en mettant la barre un cran plus haut, parce que j'ai appris de ce vol, hien!
Pour ce qui est de l'individu, (cfr. définition plus haut) dommage de désespérer au point de croire que l'on ne peut obtenir qu'en volant. Il en faut de la créativité et de l'audace pour faire ce qu'ils font!!!

Ah la la! La vie d'entrepreneur créatif est décidément pleine de rebondissements! Quand je vais raconter ça à Abdullah!  Faudra que je lui mime la scène de la raclette, tout de même; UN CLASSIQUE!
Moi, en Guignol de la création?!?

Le rire est une arme efficace, même si c'est à l'insu de mon plein gré que je me fais rire!